Colin Fournier était notre ami, un grand ami de notre école.
Il nous a quittés le mercredi 4 septembre 2024.
Architecte et urbaniste de renommée internationale, Colin a laissé une empreinte durable dans le monde de l’architecture et de l’enseignement. Diplômé de l’Architectural Association de Londres, il a travaillé durant ses études avec Buckminster Fuller et a été associé au collectif Archigram.
Depuis la Californie, où il a commencé à exercer, il a réalisé plusieurs projets d’urbanisme en Arabie Saoudite avant de travailler aux côtés de Bernard Tschumi à Paris pour la réalisation du Parc de la Villette. Avec Peter Cook, il a co-réalisé le célèbre Kunsthaus de Graz.
Professeur en architecture et urbanisme à la Bartlett (UCL Londres) pendant 15 ans, Colin a profondément marqué des générations d’étudiants avant de poursuivre sa carrière à la Chinese University of Hong Kong, où il a dirigé le programme d’architecture et d’urbanisme.
Enfin, il est venu à Paris, où nous lui avons proposé de collaborer à Confluence Institute.
Son approche pédagogique, profondément humaine, mettait en lumière les forces individuelles de chacun, tout en créant un environnement d’apprentissage unique. Nombreux sont les étudiants qui se souviennent de sa patience, de son empathie et de son écoute attentive, transformant chaque interaction en un moment d’apprentissage précieux.
A Confluence Institute, Colin incarnait parfaitement cet esprit d’ouverture qui est au cœur de notre école. Son approche à la fois sensible et audacieuse de l’architecture a permis à ses étudiants de repousser leurs propres limites, tout en forgeant des liens personnels profonds avec eux.
Il laisse une marque indélébile chez tous ceux qui ont eu la chance de croiser son chemin.
Nous joignons ici quelques témoignages :
Aidan:
« Je me sens incroyablement chanceux d’avoir fait partie de la vie de Colin Fournier et qu’il ait fait partie de la mienne. Pendant près de deux ans, nous avons eu des conversations quotidiennes sur tant de sujets différents. Je suis honoré d’avoir travaillé avec lui sur les derniers projets de sa carrière marquante. Le savoir et la sagesse que j’ai acquis à ses côtés sont des cadeaux que je chérirai pour toujours.
Sa générosité, sa gentillesse et sa capacité à inspirer sont des qualités que j’admire profondément et que je m’efforce d’incarner. Il était le meilleur professeur, mentor et ami que l’on puisse avoir, et il est inspirant de voir combien de personnes, à travers le monde, ont ressenti la même chose.
Il me manquera énormément, mais son esprit continuera de m’accompagner. Merci pour tout, Colin. »
Michelangelo Misiti:
“Cher Colin,
Dès le premier moment où nous nous sommes rencontrés, il était clair que tu étais quelqu’un de spécial. Ta bienveillance n’était pas juste une qualité, c’était l’essence même de ce que tu étais. Tu ne t’es pas contenté de m’enseigner, tu m’as guidé avec patience, m’aidant à trouver ma propre voie.
Bien que j’aie énormément apprécié tes enseignements, j’ai encore plus chéri nos conversations en dehors de l’université. Tu as accueilli mon chien Mike et moi dans ta maison avec la même chaleur que tu offrais à tout le monde. Même dans la douleur de ta perte, je trouve du réconfort en sachant que tant d’autres, comme moi, garderont une part de toi dans leur cœur.
Puisse-t-on non seulement te pleurer mais aussi célébrer la lumière que tu as apportée au monde, les vies que tu as changées, et l’amour que tu partageais si librement.
Tu ne seras jamais oublié. Pas par moi, ni par quiconque dont tu as touché la vie.”
Rui Zhong:
“Je suis une étudiante chinoise à l’Institut Confluence à Paris, et j’ai été profondément attristée d’apprendre le décès du Professeur Colin. Je me souviens encore vivement de l’avoir vu il y a deux mois à l’entrée de la galerie Confluence. Je n’aurais jamais imaginé que ce serait la dernière fois.
Le Professeur Colin a été mon tuteur de studio pendant le semestre d’automne 2021, et je me suis sentie incroyablement chanceuse d’avoir eu l’opportunité d’apprendre de lui. En repensant à cette période, cela ressemble presque à une histoire. Lors de notre première rencontre, je lui ai présenté mon portfolio, et il m’a demandé : « Ressentez-vous souvent de l’incertitude, un manque de confiance en vous ? » Ses paroles ont frappé droit au cœur de ce que je ressentais à ce moment-là, et à cet instant, je me suis sentie vraiment vue. Cette première conversation m’a laissée une profonde impression. J’ai appris tant de choses de lui au cours des quatre mois suivants sous sa direction. Son style d’enseignement était comme un joyau finement travaillé — doux mais profond. Il savait inspirer ses élèves tout en ayant une profonde empathie pour leur situation.
Le Professeur Colin était exceptionnellement patient et compréhensif. Il écoutait toujours attentivement mon anglais et mon français pas très fluides, répondant avec patience et soin. Son dévouement était constant, et son attention aux détails se ressentait dans chaque courriel de cours et dans chaque réponse approfondie qu’il donnait. Sous sa direction, j’ai pu réaliser un projet qui a dépassé mes attentes, et pour cela, je lui serai toujours reconnaissante.
En écrivant ces mots, d’autres souvenirs affluent. Chaque fois que je pense au Professeur Colin, je me souviens de tant de moments magnifiques. Je me rappelle comment il demandait curieusement à chaque élève leur signe astrologique, et je me souviens de son anniversaire. Il était Scorpion, tout comme moi. Je me souviens de la visite de chez lui et de la question qu’il m’a posée sur la préparation du thé chinois. Je me souviens aussi du chapeau noir que j’avais apporté à l’école, que nous avons utilisé pour un dessin en classe, et comment, après le cours, le Professeur Colin m’a dit combien il aimait ce chapeau. Il était vraiment un enseignant avec une sensibilité et une gentillesse particulières.
Sa sensibilité, son dévouement, sa sagesse et sa gentillesse lui ont permis de créer des œuvres architecturales remarquables et de guider tant d’élèves brillants. Bien qu’il nous ait quittés, il semble qu’il soit encore parmi nous. Son influence perdurera à jamais, et peut-être est-ce là le véritable héritage d’un grand designer. Le Professeur Colin a non seulement accompli cela, mais il a aussi parfaitement incarné la philosophie de l’Institut Confluence en transmettant le « ADN du design ». Je suis profondément reconnaissante à Confluence de l’avoir choisie comme notre tutrice et reconnaissante au Professeur Colin de nous avoir choisies, nous ses élèves. Il nous a offert des principes de design inestimables et une sagesse de vie, que nous porterons avec nous tout au long de nos vies.
En ces moments difficiles, je souhaite adresser mes plus sincères condoléances à vous, sa famille. Sachez que nous nous souviendrons toujours de lui et chérirons toute la beauté qu’il a apportée dans nos vies. Faire vivre son héritage sera le plus grand hommage que nous puissions lui rendre.”
Unmish Banerjee:
“C’est avec le cœur lourd que j’écris ces lignes à la mémoire de Colin Fournier. Je me sens immensément béni de l’avoir connu comme enseignant et mentor. Colin, comme un véritable guide, m’a non seulement soutenu dans mes études, mais m’a aussi enseigné des leçons précieuses sur la morale et la résilience. Toujours inspirant, toujours encourageant, son esprit et son héritage continueront de vivre dans les cœurs de ceux qui ont eu la chance de le connaître. Mes prières et condoléances vont à sa famille en ces temps douloureux. Que son âme trouve la paix éternelle.”
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Diploma: Mineral Grafting by Charles Edgard-Lincoln
Tuteur: Lionel Lemire
Diploma: Thinking upside down by Jhila Prentis
Tuteur: Lionel Lemire
Studio: Metaphasis by Emma Miglietta
Tuteur: Colin Fournier
Diploma: Soft Tectonic by Domitille Roy
Tuteur: Odile Decq
Studio: Los A(I)ngeles by Lorenz Kleeman
Tuteur: Colin Fournier
Studio: Parametric Participatory City by Aiden Newsome
Tuteur: Odile Decq
Workshop: Common skin by Anastasia Kublashvili and Louis Bouvrande
Tuteur: Didier Faustino
Workshop: Between Limits group project
Tuteur: Edouard Cabay and Paco Pioline
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Les instructions dans le cerveau sont traduites en signaux nerveux pour activer les muscles de la main, et les mouvements des muscles de la main sont à nouveau traduits en signaux électriques pour être entrés dans la machine. Le mouvement de la machine génère à nouveau des signaux à travers nos yeux et les transmet au cerveau, et le cerveau effectue des ajustements et le cycle se répète.
Rapide ou lent, cette série de traductions constitue la communication entre l’homme et la machine. Plus cette communication est forte, plus la machine tend à devenir une partie du corps humain.
Stratégie alternative à la rénovation du centre Montparnasse à Paris, ce projet explore les potentiels morphologiques des structures en pierre issues de l’infrastructure de sol multicouche existante sur site afin de créer des interconnexions spatiales entre la rue, l’enveloppe et les bâtiments existants. Dans cette réhabilitation, le site est converti afin d’intégrer l’infrastructure existante et le contexte environnant grâce à la croissance d’une architecture multicouche connective.
PART 1 et PART 2 INCONDITIONNELLEMENT REVALIDÉ!
MERCI AU RIBA
Le projet explore la technique innovante de l’impression 3D en argile dans l’industrie de la construction, combinant le design numérique et des matériaux anciens comme l’argile pour révolutionner les possibilités architecturales. Cette méthode promet une efficacité grâce à une réduction minimale des déchets, une construction rapide et des processus automatisés. Le processus commence par la création d’un design paramétrique numérique, suivi par un prototypage pour affiner des facteurs tels que la liquidité du matériel, la pression de l’air et l’espacement des couches. À travers des tests itératifs, le projet améliore le contrôle sur le processus de conception et d’impression, aboutissant à la construction d’un modèle avec un toit en bois et plusieurs murs de soutien. Cette exploration optimise non seulement les techniques de construction mais élargit également le potentiel de conception en architecture.
Ce semestre, Juan Velasquez, professeur architecte à CONFLUENCE mène deux workshops, un à CONFLUENCE et un autre en Colombie en partenariat avec exkema.
Ce projet imagine une structure temporaire capable d’évoluer dans le temps et de s’adapter à l’usage des personnes, où des événements centrés sur l’échange et l’interaction donneraient vie à une scène sociale communautaire et contribueraient à rétablir l’identité de la ville à travers ces mêmes personnes qui l’habiter. Les blessures causées par la guerre, visibles sur le tissu urbain de la ville, seraient le point de départ : ce qui serait normalement caché et construit devient au contraire l’énoncé d’un point de repère qui relie les possibilités futures avec la mémoire de ce qui s’est passé ; à partir du volume négatif de la destruction, un nouveau lieu prend forme, où flexibilité et expérimentation peuvent se produire.
Igor Siddiqui (né en 1974 à Rijeka, Croatie) est architecte et professeur associé à l’Université du Texas à Austin. Il est membre à temps plein du corps professoral de l’École d’architecture depuis 2009, où il détient actuellement la Gene Edward Mikeska Endowed Chair for Design. La pratique, l’enseignement et la recherche de Siddiqui explorent la relation entre l’innovation en design et l’engagement du public. Ses projets en cours examinent le statut de l’intérieur dans l’architecture et comme espace de collaboration artistique.
Siddiqui travaille fréquemment avec des organisations culturelles qui soutiennent des initiatives et des projets d’art public. Son travail a été publié et exposé à travers les États-Unis et à l’étranger. Siddiqui a obtenu sa maîtrise en architecture de l’Université de Yale et un baccalauréat en architecture de l’Université de Tulane à la Nouvelle-Orléans. Il a auparavant enseigné à l’Université de Pennsylvanie, à la Parsons School of Design et au California College of the Arts et a été professeur invité à l’ENSA-Paris-Belleville et à la Cranbrook Academy.
La conférence présente des recherches en cours centrées sur les installations temporaires de Claude Parent — les praticables — conçues entre 1969 et 1975.
Le but de ces projets était de tester la théorie de Parent sur la fonction oblique par l’engagement et la collaboration du public. Certaines des conceptions ont été construites, d’autres ne sont connues que par des modèles et des dessins existants, et certaines sont à peine documentées. Sur la base de fragments de documents d’archives, neuf des conceptions d’installations sont reconstruites à l’aide de nouveaux dessins et modèles numériques. En tant que tels, ils peuvent être examinés non seulement individuellement, mais aussi comme une série d’itérations de conception qui forment un ensemble cohérent d’œuvres, sensibles à des contextes variés et inextricablement liés aux activités, artefacts et récits qui les accompagnent sans lesquels notre compréhension d’eux est incomplète… Cinquante ans plus tard, ces projets inspirent de nouvelles possibilités pour conceptualiser la pratique du design au sein et au-delà de l’architecture.
Eric AUPOL développe depuis plusieurs années un travail photographique qui explore autant l’espace et l’architecture que le médium lui-même.
Il tente d’enregistrer le réel dans une forme d’objectivité, rendant compte, par la frontalité de ses cadrages, d’un constat des lieux photographiés, comme repères de l’histoire, de la politique et de la société, et comme configuration mentale.
La sienne, s’inscrit dans l’histoire de la photographie documentaire mais aussi dans un lieu qui montre que l’outil n’est jamais transparent, et que ses qualités propres, lumière et cadrages participent à l’organisation de cette réalité enregistrée.
CONFLUENCE invite Eric AUPOL pour explorer de nouvelles manières d’exprimer l’espace et sa perception du réel.
Mathieu BONARDET
Diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2013, Mathieu BONARDET vit et travaille à Paris. Il amène le dessin à d’autres champs que celui défini par l’espace de la rue.
Sa pratique l’a d’abord conduit à des actions de tournage ou de photographies avant de l’orienter vers le volume.
Depuis, son travail oscille entre dessin et sculpture qui se nourrissent l’un de l’autre et sur le graphite, répond l’acier.
Après la fermeture de la galerie Jean Brolly, avec laquelle il a collaboré pendant 7 ans, il rejoint la galerie ETC à Paris.
CONFLUENCE invite Mathieu BONARDET pour son état d’esprit et repousser les limites du dessin à travers la matérialité et l’espace.
Depuis plusieurs années, je développe un travail photographique qui explore autant l’espace et l’architecture que le médium lui-même. J’essaie d’enregistrer le réel dans une forme d’objectivité, rendant compte, par la frontalité de mes cadrages, d’un constat des lieux photographiés, comme marqueurs de l’histoire, de la politique et de la société, et comme configurations mentales.
Mon travail, que je présenterai lors de cette conférence, s’inscrit dans l’histoire de la photographie documentaire, mais aussi dans un espace qui montre que l’outil n’est jamais transparent, et que ses qualités propres, lumière et cadrage, participent à l’organisation de cette réalité enregistrée.
Eric Aupol:
Né en 1969 et basé à Paris, Éric Aupol s’est fait connaître par ses photographies relatives aux lieux et espaces comme marquages de l’Histoire et comme configurations mentales. Les étendues du paysage, les resserrements des habitats privés ou collectifs, les détails d’objets, les corps et les visages y sont approchés dans la quête d’une écriture visuelle où le sensible et l’intelligible cesseraient de s’opposer.
La marge, tant historique, que politique et esthétique, traverse à différents niveaux de révélation l’ensemble de son corpus photographique, questionnant les espaces visités tout autant que le médium photographique, en jouant de ce qui s’obstrue et se dévoile au regard dans le réel, palimpseste d’un feuilletage de mémoires et d’Histoire.
Lauréat de la Villa Médicis hors les murs en 2009, représenté par la galerie Polaris à Paris, il enseigne la photographie à l’École Nationale Supérieure d’Art de Bourges, et intervient dans différentes écoles d’art, sous forme de workshops et de conférences (ENSP Arles, ENSCI Paris, International Academy of Art Ramallah, Université de Shanghai,…)
Son travail est présent dans de nombreuses collections publiques et privées, en France et à l’étranger ( Bibliothèque Nationale, Maison Européenne de la Photographie, Musée Heidelberg, Erasmus University of Rotterdam,…)
Born in 1969 live in Paris, Eric Aupol is known for his photographs on the places and spaces as markers of history and as mental configurations. The expanses of landscape, the tightening of private or collective housing, details of objects, bodies and faces are approached in the quest for a visual style where the sensible and the intelligible would stop to oppose.
Margin, as historical, political and aesthetic, through different levels of revelation throughout his photographic corpus
Winner of the Villa Médicis Prize in 2009, represented by Polaris Gallery in Paris, he taught photography at the Ecole Nationale Supérieure d’Art de Bourges, and is involved in various art schools, in the form of workshops and conferences (ENSP Arles, ENSCI-Les Ateliers Paris, Ramallah International Academy of Art, University of Shanghai, …)
His work is included in many public and private collections in France and abroad (French National Library, European House of Photography, Paris, Museum ofHeidelberg, Erasmus University of Rotterdam, …)
D’abord, il y a eu des paysages, très simples, très épurés, marqués par le ruban d’une route ou des panneaux de signalisation muets. Et puis, comme par un effet de concentration, ne sont restés que des signes, ou plus exactement des lignes : la conférence se propose de retracer le parcours de Mathieu Bonardet avec une attention particulière à l’espace et au geste, ainsi qu’aux allers-retours entre le dessin et le volume.
Mathieu Bonardet:
Dans son travail, le dessin se concentre en son geste et son matériau
premiers : tracer des lignes au graphite. La répétition de ces lignes
est une inscription du corps et du temps dans le dessin. Ce sont les
rapports entre deux éléments – attraction, rejet, rupture, éloignement,
déséquilibre – qui nourrissent le travail de Mathieu Bonardet et donnent
souvent corps à des duos ou diptyques.
Il amène ainsi le dessin dans d’autres champs que celui défini par l’espace
de la feuille : sa pratique l’a d’abord conduit vers des actions filmées ou
photographiées (notamment la série photographique Ligne(s), 2011 qui fait
la couverture de Roven en 2014, ensuite exposée à la König Galerie, Berlin,
en 2017 ou Fracture II, 2015 (acquise par le FRAC Normandie Rouen) avant
de l’amener vers le volume. Depuis, son travail oscille entre le dessin et la
sculpture qui se nourrissent l’un de l’autre : le graphite pour le premier et
le métal pour la seconde. Après la fermeture de la galerie Jean Brolly, avec
laquelle il a collaboré sept ans, il intègre la galerie ETC.
CONFLUENCE est fier de faire partie du mouvement STEM IS FEM.
STEM IS FEM est un projet éducatif qui promeut les spécialités STEM, la science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques, auprès des lycéennes ukrainiennes.
https://stemisfem.org/en/pro-proekt
REDS
Student: Emma Miglietta
Tutor: Nathalie Junod Ponsard
altering the perception of the space through the emotional duality of red light and the two-dimensionality
that its shadow create.
Site: Arènes de Lutèce (2nd century CE), 49 rue Monge, 75005 Paris 53 x 47 m
Lucia Landivar’s thesis, « Architecture / Nature – A Hybrid, » presents a revolutionary approach to architectural design, merging natural elements with modern construction methods. This concept is demonstrated through a detailed exploration of sustainable materials and innovative structural solutions that integrate the natural environment into urban settings. Lucia emphasizes the use of bioplastics, bamboo, and mycelium-based concrete to reduce the ecological footprint of buildings while enhancing their aesthetic and functional qualities. Her work challenges traditional architectural paradigms by proposing designs that are both environmentally responsible and adaptable to changing urban landscapes, advocating for a future where architecture and nature coexist harmoniously.
Face à l’instabilité politique et environnementale croissante, nous avons besoin de structures résilientes capables de s’adapter à des circonstances changeantes telles que les pandémies, les conditions météorologiques extrêmes et les évolutions des tendances esthétiques, sans gentrifier les zones existantes. Alors que le changement climatique rend les régions rurales moins habitables, poussant les populations vers les villes, on prévoit que Los Angeles se densifiera considérablement. D’ici 2070, sa population pourrait atteindre environ 26 millions, entraînant la formation de sous-centres à haute densité au sein de la zone métropolitaine. J’imagine des structures gérées par l’IA qui développent une forme de conscience, permettant une adaptation rapide basée sur des données en temps réel. Ces habitats autosuffisants, équipés d’usines automatisées et de systèmes de distribution, peuvent s’agrandir, se contracter et se réaffecter au besoin, utilisant efficacement l’espace disponible.
The instinct of the individual is an inseparable aspect of each of us. This aspect of our beings, sometimes considered a defect, conditions and directs our activities. It is such notions that distinguish us from the machine.
Since the 1990s, the advent of the internet and the automation of certain tasks by technology have improved our daily lives but also dehumanized and increasingly fragmented our relationship with others. The globalization of resources, technologies and labor is becoming more and more embedded in our systems of societies wherever we are. Exchanges, faster, information, instantaneous.
-Hasn’t the city become a monster-machine?, always eager for maintenance, improvements, resources and manpower?
In a way, would we no longer live for city systems, rather than through them?
The observation of our ways of living in this extremely complex environment system, brings to light a fundamental and haunting question: What is the part of the instinct of the individual in the course of the city?
Through nonsense abstract mechanics, I confront reality with questions about the qualification and identity of today’s space by giving free rein to the appropriation of space and its function.
En mars 2022, Confluence Institute et la Kharkiv School of Architecture allaient organiser un workshop commun…
Nous soutenons nos amis de Kharkiv et d’Ukraine et transmettons les mots d’Oleg Drozdov, fondateur du bureau d’architecture Drozdov&Partners et co-fondateur de l’école d’architecture de Kharkiv :
« Mes chers amis étrangers. Merci beaucoup pour votre soutien. Nous avons besoin de votre aide. Vous pouvez convaincre vos gouvernements de fermer le ciel au-dessus de l’Ukraine en organisant des manifestations de masse dans vos États. Nous vous serions reconnaissants si vous pouviez soutenir notre armée en en faisant don. . Notre armée se bat pour notre et votre liberté »
https://www.facebook.com/100007928224644/posts/3158442851096625/?d=n
Le fossé dans le domaine de l’architecture entre la pratique socialement centrée et la pratique formellement exploratoire demeure, et peut-être s’élargit encore. Pourquoi ces formes de pratique sont-elles considérées comme opposées ou même mutuellement exclusives en architecture ? Est-il possible de concevoir une méthode de travail qui engage les deux domaines simultanément ? De plus, il n’y a pas eu suffisamment d’attention accordée à la matérialité en tant que territoire profondément philosophique, intrinsèquement social et formellement génératif pour l’exploration architecturale. Les générateurs de matériaux peuvent devenir des tremplins potentiels le long d’un spectre d’architecture formelle et sociale et aider à déterminer la position et la compréhension de soi de l’architecte. Cette conférence de l’architecte américaine et professeure en pratique de Harvard GSD Jeanne Gang explorera les projets clés de sa pratique, Studio Gang, allant des petits centres communautaires aux bâtiments civiques en passant par les grands parcs publics et les musées qui partagent une attention à la matérialité comme moyen d’engager à la fois aspects sociaux et formels de l’architecture.
FAIA, est le partenaire fondateur de Studio Gang, un cabinet international d’architecture et de design urbain dont le siège est à Chicago avec des bureaux à Paris, New York et San Francisco. Reconnue pour son approche distinctive qui dépasse les frontières conventionnelles de l’architecture, elle crée des lieux saisissants qui relient les gens à leurs communautés et à l’environnement naturel. Son portefeuille diversifié à travers les Amériques et l’Europe comprend entre autres l’extension au Musée américain d’histoire naturelle; l’ambassade des États-Unis au Brésil, et le nouveau Centre de l’Université de Chicago à Paris. Boursière MacArthur et professeure en pratique à la Harvard Graduate School of Design, Jeanne a été nommée l’une des personnes les plus influentes au monde par TIME Magazine. L’édition française de la monographie de son studio, Studio Gang : Architecture, a été publiée cette année.
La vie peut être facile. Nous allons à l’école, nous étudions l’architecture (ou toute autre merde), nous travaillons dans un bureau, nous ouvrons notre propre bureau, nous construisons des maisons. Nous nous marions, fondons une famille et vivons dans notre propre maison. En quelque sorte agréable mais bourgeois et irréaliste ! La vie change. Nous vivons dans un monde complexe. L’humanité est confrontée à de grands défis : changement climatique, répartition inégale des richesses, division sociale, inégalités et urgences politiques, avenirs incertains, transformations économiques et changements sociaux. La politique est débordée et le récit du futur a apparemment été aboli. Agissons au lieu de réagir ! L’architecture peut-elle nous y aider?
Benedikt Hartl est un architecte allemand. Ses projets étudient la relation complexe entre l’architecture et les processus d’émancipation socio-politique. Au cours des dernières années, son travail a reçu une large reconnaissance internationale avec des publications dans plus de 100 pays. Il expose et donne des conférences tant au niveau national qu’international.
Bureau d’en face est un studio d’architecture primé à Munich, en Allemagne. Il a été fondé en 2017 par Benedikt Hartl. Opposite Office dessine, écrit, imagine et construit des histoires architecturales. En créant des solutions spatiales aux problèmes sociaux et politiques, Opposite Office s’engage dans les champs de l’architecture, de la société et de ses interfaces. Leurs projets traversent les registres théoriques et militants pour créer de nouvelles formes de travail architectural par des interventions critiques. Opposite Office travaille à travers l’architecture et son refus. La pratique spatiale militante est fondée sur la recherche de contextes publics, culturels et politiques. L’œuvre se niche entre réalité et fiction. Opposite Office cherche à réimaginer et à repenser l’architecture dans le cadre de sa mission sociale et spatiale. La pratique engagée politiquement et socialement, contribue aux questionnements et enjeux de société. Le travail a été publié et largement exposé dans plus de 100 pays.
There are many examples of experimental architecture, but it is the city itself that we most yearn to change. Yet, despite its dysfunctions, the city evolves very slowly. It is a meme that got stuck and continues to exert its fascination. The changes that do take place occur unintentionally. Like mutations in nature, they happen by chance, accidentally., outside the realm of volition. The internal combustion engine, the human invention that has had the greatest impact on forming the contemporary city and making it what it is, both suburbia and skyscrapers, was certainly not created with the deliberate intention of reshaping the world we live in. This was an accidental by-product. The giraffe does not have a long neck because it decided to, but because of chance mutations that proved to be helpful for reaching high leaves. Are such radical mutations already taking place in the city? If so, how can we identify them and possibly facilitate them?
Educated at the Architectural Association (AA) London, from which he graduated in 1969 (AA Dipl. Hons), where he was Diploma School Unit Master from 1970 to 1974. He is Emeritus Professor of Architecture and Urbanism at the Bartlett School of Architecture, University College London (UCL), where he was Director of Diploma Unit 18 and of the Master of Architecture course in Urban Design. He was visiting Professor at the University of Innsbruck (Studio 3 for experimental architecture), the Chinese University of Hong Kong (CUHK), the National University of Singapore (NUS), the University of Auckland, etc.
He was an associate of Archigram Architects in London and Planning Director of the Ralph M. Parsons Company in Pasadena, California, USA, responsible for major planning projects in the Middle East, in particular the new town of Yanbu in Saudi Arabia. He was Bernard Tschumi’s partner on the Parc de la Villette project in Paris and co-author, with Sir Peter Cook, of the Graz Kunsthaus, a contemporary art museum in Austria (2003). His “Open Cinema” project was realised in Guimarães, Portugal (2012), Lisbon (2013) and Hong Kong (2016).
He was Chief Curator of the 2013-2014 Urbanism and Architecture Bi-city Biennale for Hong Kong and Shenzhen (UABB*HK), responsible for the Hong Kong section of the Biennale, for which he chose the theme of “The ideal city”. He was approached by the Shenzhen side of the same Biennale as a curator for 2020-2021, with the theme of “The uncertain city”, aborted due to Covid 19.
He is a founding member of The Daylight Academy (DLA), based in Zürich, and currently engaged in a research project on chronobiology, circadian rhythms and daylight in architecture.
Dans ce scénario, le rôle de l’architecte serait de concevoir le squelette ou le plan directeur. Chaque élément architectural dans la scène est simplement une géométrie ou un volume délimitant. Il peut être décomposé en points. Les objets qui peupleraient ces points seraient conçus par les personnes ou un groupe de personnes de la communauté. Ceci pourrait être réalisé à la main, par logiciel, ou en temps réel en utilisant les pensées et les émotions via une interface cerveau-ordinateur. Le résultat est un collage d’objets s’unissant pour créer le produit final. Le logiciel aide à organiser les pièces, à créer des connexions, à les orienter et à connecter les systèmes de manière écologique.
Jhila Prentis examine la question de la migration et ses impacts sur les sociétés et les individus. À travers une série de réflexions et d’exemples, l’auteur discute des défis auxquels sont confrontés les réfugiés et les demandeurs d’asile, y compris les difficultés administratives en France et les conditions de vie précaires dans les camps. Il met en lumière les sentiments de tristesse et d’injustice ressentis en réponse à la détresse des migrants. Jhila Prentis critique les réponses inadéquates et souvent inhumaines des sociétés d’accueil, tout en appelant à une prise de conscience et à un changement radical dans l’approche de la migration et de l’intégration.
A l’occasion de la rentrée du semestre de printemps consacré à l’exploration de la Mer, Jacques Rougerie s’adressera aux étudiants de Confluence afin d’évoquer les enjeux de ce fascinant territoire liquide longtemps oublié.
Rendez-vous en ligne sur zoom : https://zoom.us/j/91786815829
JACQUES ROUGERIE
Architecte visionnaire, Membre de l’Institut est passionné par la mer et l’espace. Il fonde ses recherches et ses réalisations depuis plus de 30 ans, sur une architecture bionique basée sur le biomimétisme véritable passerelle entre les formes vivantes et les formes construites en tenant compte notamment des préceptes du développement durable.
Sa vision prospective et son goût pour les nouvelles technologies lui permettent de proposer une meilleure intégration de l’habitat dans le milieu naturel, notamment marin, afin que les hommes qui y vivent puissent s’y inscrire. En ce sens il puise son inspiration à la fois dans l’héritage de Léonard de Vinci et dans sa foi dans le génie humain.
Il a dans cet esprit construit des habitats sous-marins, des vaisseaux à coques transparentes, des musées subaquatiques, des centres de la mer, scientifiques, techniques et culturels, des équipements sportifs et de loisirs, des hôtels, et des équipements aéroportuaires et industriels en France et à l’international.
Il mène ainsi de front ses passions, la mer, l’espace et l’architecture biomimétique.
Expérimentant lui-même ses réalisations en véritable explorateur du monde sous-marin, il est allé jusqu’à habiter plusieurs fois dans des habitats subaquatiques participant notamment au record du monde de 69 jours sous la mer aux Etats-Unis.
Ses projets, SeaOrbiter et la Cité des Mériens, font la synthèse de plus de 30 ans de recherches innovantes dans les domaines de l’architecture marine et sous-marine.
Inspiré aussi depuis toujours par l’œuvre de Jules Verne, il en a adopté la maxime : «Tout ce qu’un homme est capable d’imaginer, d’autres hommes seront capables de le réaliser».
Pour transmettre ses passions et encourager les jeunes au niveau international à avoir de l’audace pour bâtir notre futur, il a créé la Fondation Jacques Rougerie, Génération Espace Mer à l’Institut de France.
« C’est de l’océan et de l’espace que naîtra le destin des civilisations à venir »