Du 8 février au 15 février 2019
Dans le cadre du studio « Moon Village », Tom Shaked et Karen Lee Bar-Sinai animeront un atelier intensif dans le but d’explorer le potentiel d’échaussement de la surface lunaire en tant que fondement de l’architecture extraterrestre.
Les progrès de la fabrication robotique apportent de nouvelles façons de fabriquer des matériaux. Dans ce contexte, les outils robotiques peuvent aider à établir un art perdu de longue date consistant à «échafauder» de la matière terrestre en appliquant la fabrication numérique in situ à des terrains naturels et éloignés. Dans le contexte de la construction lunaire, l’outil robotique devient ainsi un lien médiateur entre l’architecte et la matière lointaine.
L’atelier explorera cette forme d’écrasement robotique d’environnements à grande échelle en appliquant des techniques artisanales traditionnelles sur la matière à base de sable et en adaptant celle-ci à la forme souhaitée en utilisant un hybride de techniques numériques formatives, soustractives et additives.
L’école élaborera une série de scénarios capables de traiter les problèmes soulevés par la vie dans l’espace. Organisée autour de séminaires et d’ateliers intensifs, cette expérience transversale utilisera tout le potentiel de l’architecture pour interroger les grands enjeux d’un tel projet:
• Comment penser à une nouvelle forme de construction dans l’espace? > Experimentation en robotique
• Comment construire avec le matériau de la lune elle-même? > Expression impression 3D
• Comment concevoir une construction à distance du processus entre la Terre et la Lune> Experimentation VR
• Comment concevoir des intérieurs et des objets hors de la gravité? > Experimentation design
• Comment organiser une vie collective «extra-terrestre» et les usages qui l’accompagnent? > Experimentation anthropologique
Ces questions convergeront dans l’architecture du futur Moon Village et nous permettront de repenser plus généralement notre façon de vivre et de construire ensemble.
2019 marquera le cinquantième anniversaire des premiers pas sur la lune.
Parallèlement, un grand nombre de projets tels que SpaceX, Moon Express et Google Xprize renouent avec le vieux rêve de la conquête de l’espace et marquent un tournant historique dans l’évolution de l’humanité.
L’espace est indéniablement notre nouvelle frontière et la Lune, premier camp de base de nos futures migrations. Contrairement aux premières missions lunaires, il ne s’agira plus d’y rester quelques heures, mais d’y vivre. Ce ne sera pas seulement une question d’exploration mais une affaire de vivre ensemble, même si ce n’est que temporairement avant de migrer vers de nouveaux territoires
Il est donc important pour nous d’imaginer comment construire le premier village humain hors de la Terre. Un village qui ne sera pas réduit à son utilisation fonctionnelle fondamentale mais qui démontrera notre capacité à transformer l’environnement stérile de la Lune en un nouveau lieu de vie, d’expérimentation, de tourisme, de recherche, d’éducation, d’art et d’art et d’architecture. CONFLUENCE Institute propose de mobiliser toutes ses ressources, de constituer une équipe d’experts dans les domaines de l’architecture, de la robotique, du design, de la réalité virtuelle, de l’anthropologie et de la fabrication numérique, afin de réfléchir pendant 15 semaines au projet Moon Village
Pour l’édition 2018 de la Fête des Lumières, CONFLUENCE et la Fondation Bullukian s’associent une nouvelle fois pour proposer “ Polyfolies”: une installation lumineuse réalisée par des étudiants en architecture.
A l’occasion du studio “ Créer une matière, créer une lumière” organisé à CONFLUENCE Insitute par Juan Velasquez, architecte lumière, et Domitille Roy, architecte, les étudiants ont eu à imaginer et proposer une installation lumière innovante et pertinante.
Cette installation a pour objectif d’être le reflet de la pédagogie développée à CONFLUENCE: «Learning by doing: fabrication et expérimentation».
Sur les onze projets présentés, le jury, composé de Odile Decq-directrice de Confluence Institute, Nicolas Hannequin-enseignant à Confluence, Fanny Robin-responsable des projets à la Fondation Bullukian et Romain Tamayo-chargé de projet à la fête des Lumières, a selectionné le projet lauréat: “Polyfolies” proposé par Meriem Benkirane, étudiante en troisième année à CONFLUENCE
« C’est la mer qui se ramnène à nous, en ce temps d’hiver.
Après avoir traversé un étroit portail, nous découvrons une cour illuminée.
Des pétales sont moulés, déformés, multipliés pour créer cet environnement enchanteur.
Des faisceaux de lumière stridents traversent les pétales et se diluent.
Grace à la force du vent, le reflet des pétales vibre et ondule sur le sol et les façades de la cour.
Cette lumière mystérieuse nous enveloppe et notre ombre se mêle au multiples reflets.
Destinée autrefois à illustrer la richesse de ses occupants, la cour agissait comme décors de théâtre, lieu de représentation et de projection. Ce projet propose de mettre en scène la cour de la fondation Bullukian en utilisant les procédés de l’enchantement. Sublimer l’environnement, façonner la réalité et créer une atmosphère ou nos émotions puissent s’enflammer. »
Partenaires:
• IGuzzini
• La ville de Lyon
Workshop intensif avec Charles Ober du 29 septembre au 8 octobre 2018
Au coeur de ce projet collaboratif les étudiants de l’école de CONFLUENCE sont amenés à concevoir et co-construire une proposition d’espace. Le projet s’articule autour de l’idée des « pionniers » : insectes, plantes, oiseaux, qui souvent dans les territoires inhabités en sont les seuls et premiers occupants. A l’image de la station, ces pionniers façonnent le territoire.
A partir de ce parallèle bio-mimétique les étudiants devront extraire des principes, des processus, des formes, des méthodes issues de leurs observations sur ces pionniers. Nous regarderons comment ces principes deviennent des mécanismes spatiaux, processus de fabrication, méthodes d’assemblage d’organisation, deuxième peau, greffe..
Au cour de leurs expérimentations et recherches les étudiants établiront un scénario
pour ce lieu insolite.
Dans un premier temps, ils définiront l’écosystème du projet, fait des interactions entre les différents acteurs, les événements, le quartier et ses habitants. Mais aussi, dans un second temps sous forme de prototypes, tests de fabrication, détails constructifs…
Plus largement, nous interrogerons au cours de ce workshop la relation entre techniques de conception et méthodes de fabrication, et comment elles s’interrogent et s’informent mutuellement.